La Vie, là-bas

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A la lisière du témoignage et de la fiction, ce livre trouve son origine dans une pénible expérience d’accompagnement d’une personne en fin de vie.

Il se divise en trois parties. La première relate le dernier séjour de Myriam à l’hôpital, pendant les quatre semaines qui ont précédé sa mort. Récit d’une froideur clinique.

La deuxième partie, intitulée « Métastases », prend l’allure d’un essai sur les grands thèmes de la vie: l’amour, l’humour et la fête, l’inégalité devant la mort, la souffrance, le lien entre les vivants et les patients, la théâtralité de la mort et finalement la mort elle-même, aboutissement inéluctable de toute vie.

Chemin faisant, il m’est apparu que cette réflexion ne pouvait se terminer de la sorte. Ainsi a pris corps une réponse personnelle aux grandes questions qui agitent l’humanité et qui aboutissent toutes à celle-ci : d’où venons-nous et où allons-nous?

Ma réponse s’apparente plutôt à une vision subjective qui laisse une large place à l’imaginaire, à l’art et à la poésie.

Je l’ai intitulée : « L’Eternité ».

A Myriam

myriam

C’était à Bénivay, en Drôme provençale,

au mois de mai.

Au cours d’une promenade,

elle détacha une tige de pissenlit

et en souffla la sphère duveteuse,

semant à tout vent

les graines de vie,

d’amour, de gaieté.

Cette promenade fut l’un

de ses derniers moments de bonheur.

Un mois plus tard,

Myriam partait rejoindre les étoiles.

A la découverte d'un écrivain