La Vie, là-bas # critiques

Pascale Lora Schyns

Elle frappe à la porte. Myriam n’ouvre pas. Elle insiste. Myriam
ouvre. Personne n’a le droit de refuser qu’Elle vous rende visite
le jour où la funeste fantaisie lui prend de venir vous ôter le droit
au bonheur. Car Elle, la Mort, ne laisse à personne le temps de lui
préparer une tasse de thé afin de l’amadouer, de lui donner l’envie
de repasser une autre fois, plus tard, beaucoup plus tard.
L’auteur nous décrit le long et pénible combat que mène Myriam
face à la maladie, fatale. Il la soutient de toute la force de son
amour, de celle de ses mots. L’atmosphère est lourde, le désespoir
présent à chaque instant. Parce que la douleur est insupportable!
Et pourtant, si la mort n’était pas aussi forte qu’elle le paraît?
Si la vie malgré tout reprenait le dessus? C’est la lumière
que nous laisse entrevoir l’auteur dans la deuxième partie
de son livre et aussi dans les textes magnifiques
qu’il offre à celle qu’il a tant aimée.

Pascale Lora Schyns

A la découverte d'un écrivain