Singulier pluriel

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livre_singulier_smlCe roman est parti d’une réflexion sur les multiples décisions que nous sommes amenés à prendre dans la vie et qui orientent celle-ci dans l’une ou l’autre direction, tantôt pour une durée limitée, tantôt pour la vie entière.
Cette idée, je lui ai donné une forme romanesque, donc fictive, bien qu’elle doive beaucoup à mon environnement tel que je l’ai connu ou observé.
Il était une fois trois frères qui se prénommaient Arthur, Charles et Marcel. Ils étaient à la fois semblables et différents. Cette triple identité, je l’ai multipliée par trois pour obtenir neuf histoires dont les trajectoires divergent et se rencontrent quelquefois.
Ces neuf récits se situent approximativement pendant la première moitié du XXème siècle. Mais cela n’a pas beaucoup d’importance. Il en est de même des lieux cités : si la spatio-temporalité est esssentielle, c’est dans la mesure où elle nous fait prendre conscience de la relativité de notre destinée.

Singulier Pluriel, roman
216 pages – Format 14×20
Edilivre Editions APARIS, 2011

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La question de l’identité

A la fin du roman, le narrateur, devenu écrivain, entre dans l’histoire. La question de l’identité lui est alors posée, mais il n’a pas la réponse : «Maxime commençait à se demander s’il était victime d’une hallucination, voire de schizophrénie. Passe encore que le destin remette sur sa route l’une ou l’autre de ces femmes qu’il aurait pu connaître autrefois. Jenny par exemple, ou bien Isabelle, rencontrée lorsqu’il n’était encore qu’un jeune poulain inexpérimenté et plein d’illusions. Mais Prisca ou Myriam ! Il ne se souvenait pas avoir connu ces femmes. Elles devaient se tromper, le prendre pour un autre. Maxime avait la sensation d’être pris à son propre piège. Il avait bâti un roman sur ce scénario farfelu d’un héros qui vit neuf vies différentes. Et voilà que son histoire lui revenait à la figure, comme un boomerang.»

A la découverte d'un écrivain