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Une Europe, des régions

Richesses et singularités

Son nom est vieux de plusieurs millénaires, mais sa construction n’a débuté qu’au vingtième siècle. La gestation est d’autant plus laborieuse que l’ensemencement fut multiple. Chacun y va de sa contribution personnelle. Quot capita, tot sensus, disaient les Anciens. Faut-il privilégier l’économie, le politique, la culture ?
Et pourtant cette Europe qui fait couler beaucoup d’encre, qui suscite tant de discussions, qui déchaîne les passions, elle existe. Peut-être faudrait-il inventer une méthode nouvelle pour l’appréhender. Oublions les Vingt-sept, le Parlement européen, la Commission et le Conseil des ministres. Abordons l’Europe telle qu’elle est depuis des siècles dans ce foisonnement d’échanges multiples.
Inspirons-nous de cette grande Histoire qui ne demande qu’à vivre, de Barcelone à Saint-Pétersbourg et de Manchester à Athènes. Le sang d’Europe coule dans nos veines depuis ces temps lointains où elle n’était qu’une mosaïque de régions.

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Le Moulin de Villeneuve

Comme l’eau du Moulin de Villeneuve, l’écriture de Jacques Goyens coule tantôt paisiblement, lorsqu’elle s’approche du barrage qui la retient, tantôt avec précipitation, lorsqu’elle s’engouffre dans les aubes de la roue avant de s’échapper vers une destination inconnue.

Préface de Michel Ducobu:

« Toute découverte fait farine au moulin de maître Jacques. Ayant pris amoureusement parti pour les choses et les gens qui les ont créées ou collectionnées, l’auteur, autant historien que fouineur éclairé, géographe que moraliste, voyageur ou rêveur, gourmand des arts, des meubles, des musiques et des mots de l’artisanat, récolte et ratisse large, au fil de ses haltes dans les espaces de luxe, de calme et de beauté, comme dans le temps précieux des métiers anciens. »

Singulier pluriel

En 1956, lorsque les Russes envahirent la Hongrie, des dizaines de cars quittèrent Budapest à destination des pays d’Europe occidentale. En montant dans l’un ou l’autre de ces cars, peu de réfugiés savaient où ils allaient.
Ainsi va la vie. On ne peut jamais savoir en naissant dans quelle direction elle va nous mener. Le destin nous détermine; mais a priori, une infinité de possibles se présentent.
Les neuf récits qui composent ce roman, entre unicité et multiplicité, ne constituent pas une suite chronologique. Ils peuvent être lus dans le désordre.
Il incombe à chaque lecteur de reconstituer la trame cachée de la destinée qui gouverne les personnages.

Biographie sensible

Jacques Goyens est né neuf mois après les accords de Munich,
quelque part aux environs du 50ème parallèle.
Enfance à Clabecq, village mi-industriel, mi agricole,
entre poussières des haut-fourneaux et grand jardin.
Adolescence studieuse et rêveuse à Bruxelles : découverte d’une grande ville.
Étudie la Philosophie et Lettres à Saint-Louis, puis à Louvain.
Service militaire à Cologne : découverte de la germanité.
1963 : mariage, deux enfants.
Début d’une longue carrière d’enseignant, à la fois fructueuse et fastidieuse.
Vers 40 ans, Certificat d’italien à l’Université libre de Bruxelles.
Débuts littéraires conscients (poésie, ébauche de roman, essais).
Nombreux séjours en France. Approfondissement de la romanité.
Quitte l’enseignement à 57 ans.
D’où l’opportunité de mettre en oeuvre les potentialités qui ont mûri pendant toutes ces années.
1999 : première publication, Les Enfants de Munich (refusé par de nombreux éditeurs avant d’être accepté par André Delcourt, Éditions Lux).
Diverses épreuves achèvent de forger ses convictions et son attitude face à la vie.
Les publications se succèdent (8 en 14 ans).
Participe aux activités de plusieurs associations littéraires : Grenier Jane Tony, AEB, AREAW.
Collabore à diverses revues : Reflets Wallonie-Bruxelles, Les Élytres du hanneton, L’Inédit nouveau, Le Non-Dit, Francophonie vivante (poèmes, articles, recensions, présentation d’auteurs).
Thème principal de ses écrits : les relations humaines, dont l’observation de la société et des personnes lui fournit la matière.
Autres centres d’intérêt : la musique, les villes-frontières entre deux cultures (Bruxelles, Istanbul, Trieste, Tanger), les moyens de communication (les vrais) et donc aussi les voyages, dans le temps et dans l’espace. Mais il ne se croit pas obligé de visiter la Chine ou la mer des Sargasses avant de mourir.